Les victimes les plus fréquentes du paludisme sont les jeunes enfants
Un enfant meurt du paludisme toutes les 60 secondes, selon la Fiche technique sur le paludisme de l’Organisation Mondiale de la Santé. La maladie est transmise par des moustiques qui injectent le parasite— par exemple Plasmodium falciparum ou Plasmodium vivax— dans le sang. Ces parasites envahissent le foie puis les globules rouges, causant fièvre, tremblements et autres symptômes. Les victimes les plus fréquentes sont les nourrissons et les enfants qui n’ont pas encore développé de résistance naturelle aux parasites et les femmes enceintes dont les défenses immunitaires sont affaiblies.
Le paludisme est endémique dans près de 46 pays africains. De multiples interventions de lutte contre le paludisme – mesures de lutte contre les vecteurs, traitement préventif intermittent et médicaments antipaludiques – sont disponibles. Toutefois, la résistance aux médicaments augmente dans plusieurs régions. De plus, le financement et la mise en œuvre de ces interventions sont toujours difficiles. Un vaccin même partiellement efficace serait un complément essentiel aux autres interventions dans de nombreux programmes de lutte contre le paludisme.
Les vaccins antipaludiques pourraient compléter les stratégies en place
Tandis que les pays étendent les stratégies en place pour combattre le paludisme, les chercheurs travaillant sur le vaccin antipaludique se sont fixé comme objectif d’arriver à une mise sur le marché d’un vaccin de première génération d’ici 2015.
Cette étape majeure est indiquée dans la Feuille de Route Technologique pour un vaccin antipaludique. Il s’agit d’un plan stratégique défini par les intervenants de la santé au niveau mondial qui vise à accélérer le développement de vaccins antipaludiques et à les mettre à la disposition des populations à risque. S’il est mis au point, ce vaccin serait utilisé en complément des solutions existantes.