Vision
Avec une planification appropriée aux niveaux mondial, régional et national, les gouvernements des pays où le paludisme est endémique disposeront des informations requises pour prendre des décisions éclairées et opportunes concernant l’utilisation d’un vaccin antipaludique.
Origine
La conception d’un cadre décisionnel concernant le vaccin antipaludique a nécessité un travail de recherche afin d’identifier les informations dont les ministères de la santé africains auront besoin pour décider d’utiliser le vaccin antipaludique. Ce travail a débuté lors d’un atelier en 2006 placé sous les auspices du Ministère de la Santé du Bénin et organisé par le programme Malaria Vaccine Initiative (MVI) de PATH et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Avec la participation d’experts africains sur le paludisme, la vaccination et les systèmes de santé ainsi que d’autres partenaires internationaux, un guide générique de planification a d’abord été élaboré. Une série de consultations nationales a suivi. MVI et l’OMS ont organisé des réunions avec les parties prenantes du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Mali, du Mozambique et de la Tanzanie pour adapter le guide afin d’incorporer les éléments spécifiques à leurs systèmes de santé respectifs. Les réunions ont rassemblé des représentants des ministères de la santé, de la planification et des finances, de l’OMS, du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, ainsi que des partenaires de développement bilatéraux, des scientifiques spécialisés dans le paludisme et des organisations non gouvernementales.
Les six consultations ont produit des guides spécifiques à chaque pays pour leur cadre décisionnel. Les six guides ont été ensuite synthétisés en une première version d’un cadre régional qui a été passé en revue par d’autres pays. Le cadre décisionnel régional a été validé en 2008 durant des réunions sous-régionales en Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale et australe. Il est ainsi devenu un guide commun. Ces réunions, auxquelles ont participé des experts sur le paludisme, la vaccination et d’autres experts techniques de trente pays, ont obtenu le soutien de l’OMS et du Secrétariat du programme Partenariat Faire Reculer le Paludisme.